CAMEROUN : UN MAIRE MEURT DANS LE BUREAU D’UN SOUS-PRÉFET À DOUALA

Publié le par Armand-Rodolphe Djaleu

L’élu du Sdf de Mbanga y était venu pour demander en vain une audience au chef de terre.

La nouvelle  a eu l’effet d’une bombe dans l’arrondissement de Douala 5e hier, en fin d’après midi. Le corps que tous les curieux accourent pour découvrir, étalé au sol dans les services du sous-préfet, est bien celui de Joseph Takam, juriste d’affaire dans le civil, élu du Social democratic Front (Sdf), adjoint au maire de la commune de Mbanga, localité située à 70 km au nord de Douala, la capitale économique du Cameroun. Des témoignages concordants rapportent qu’il est arrivé au bureau du Sous-préfet, Jean Marie Tchakuim, pour s’enquérir d’une affaire d’une parcelle de terrain qu’il se disputait avec un autre acquéreur. Il semble qu’auparavant, le sous-préfet, saisi de l’affaire, l’avait sommé d’arrêter les travaux. 

En attendant que le contentieux soit vidé.  Hier, il arrivait, selon ses proches, pour la suite de la procédure, quand le chef de terre qui était particulièrement réticent à le recevoir, l’a enfin  accueilli à pied levé et l’a orienté prestement vers l’un de ses collaborateurs. C’est ce dernier, selon les mêmes informations, qui lui aurait servi plutôt une décision de justice qui le déboutait de ses prétentions sur le terrain querellé.  Le choc et la surprise ont été tels que son cœur a subitement lâché. Il s’est effondré sur le champ. Même les médecins appelés d’urgence par le chef de terre pour le secourir, n’ont trouvé que le corps inerte.

Sa famille politique, le Sdf, confirme la triste nouvelle par un communiqué laconique publié peu après par son ministre du shadow cabinet en charge de l’information et des médias, Jean Robert Wafo : «Le camarade, Me Joseph, Tankam 1er au maire de Mbanga et par ailleurs président de la circonscription électorale Sdf de Mbanga, vient de décéder des suites d'un arrêt cardiaque. Il sortait du bureau du sous- préfet de Douala 5ème quand il s'est effondré. Il a par la suite rendu l'âme».
 Les autorités administratives et des forces de maintien de l’ordre de la ville sont descendues sur les lieux. Une enquête est ouverte pour élucider les circonstances de cette mort tragique.

© La Nouvelle Expression : David Nouwou

 

CAMEROUN : UN MAIRE MEURT DANS LE BUREAU D’UN SOUS-PRÉFET À DOUALA

Publié dans l'hirondelle a vu

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A
Pour quelqu'un qui est sûr de lui, il ne peut que être surpris de cette façon. Il est possible que le sous-préfet a reçu un pot de vin ou s'est allié au côté du faux et voilà un mort. Franchement, trop d'injustices dans ce pays
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K
https://www.facebook.com/lombekeboutout?ref=hl&amp;ref_type=bookmark<br /> <br /> <br /> Voici ce sujet qu'aborde mon ouvrage &quot;Un enfant dans un mortier&quot; qu'alors il fut volé et plagié par les services de renseignements et secrets du monde occidental et oriental , cependant organisateurs de cette tragédie qu'on découvre sur cette photographie. <br /> voici le lien de mon ouvrage;https://www.facebook.com/lombekeboutout?ref=hl&amp;ref_type=bookmark<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Hier, nous étions traités comme les enfants (enchaînés) sur cette photo.<br /> Aujourd’hui, nous achetons nous-mêmes nos billets d’avion pour aller se livrer à l’esclavage.<br /> Pour ceux qui sont restés sur le continent mère, à leur égards, les opérations de déstabilisation et de pillage des ressources naturelles, les destructions physiques et psychologiques se nomment Ansar-Dine, Boko-Haram, MUJAO et AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique), MNLA, HCUA, GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le progrès), al-Mourabitounes, Ansar-al-Charia, les Katibas jihadistes : la katiba Tarik-Ibn-Ziad, la katiba al-Fourkan ; la katiba al-Ansar, la katiba Youssef-Ibn-Tachnin, la katiba d’Abdelkrim-el-Targui<br /> <br /> Parfois, on les nomme : Rebelles du Nord, assaillants, envahisseurs, séparatistes et insurgés, mais ils font tous partie du «Contrat anti-Noirs».
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C
Certainement, si ce maire été du RDPC il aurait été servi dans les normes. Voilà comment la politique du ventre du EDPC décime nos élus. Qu'en rester-t-il de notre pays et de l'héritage de nos enfants? Shame RDPC
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