BOKO-HARAM, FERMETURE DES DEBITS DE BOISSONS : QUAND LA MESURE EST FOULE AU PIED
Les mesures de sécurités prisses par les autorités administratives aux lendemains des attentats perpétrés dans la région de l’extrême-nord de notre pays sont bafouées à Douala.
Apres les attentats kamikazes qui ont fait plus de 25 morts et 85 blessés le 25 juillet dernier à Maroua au quartier pont vert, un haut lieu de jouissance, les autorités de la région du littoral avaient décidé la fermeture des débits de boisons et autres snack-bar à partir de minuit. Sur le terrain, force est de constater que cette mesure n’est toujours pas prise au sérieux dans plusieurs quartiers de la capitale économique. Pour cause, les doulaens n’entendent pas se laisser priver, ni d’aller et de venir aux heures tardives par qui que ce soit. Et encore moins d’une bouteille de bière autour d’une table accompagner de la musique.
Du coup, ils marchent par-dessus cette mesure pourtant jugée salutaire par l’ensemble de la population. A Douala tout porte à croire que les attentats qui se déroulent à répétions à Maroua n’inquiète pas pour autant les disciples de bacchus . La preuve, quelques semaines après la mise sur pied de cette mesure, il est loisible de constater pour le citoyens « Y » qui fait un tour à la rue de la joie (Deido), l’ancienne route Bonabéri, etc…, que les débits de boissons, snack, vente à emporter et bien d’autres restent opérationnels toute la nuit.
L’on est alors tenter de se demander si cela participe de la fameuse tolérance administrative ? Ou cette attitude traduit tout simplement le laxisme qui est le plat de résistance de plusieurs de nos gouvernants ? Tant on sait que cette mesure devrait être accompagné et encadrer par plusieurs ingrédients, notamment : les patrouilles mixtes qui devaient précédées aux bouclages et à des contrôles inopinés.
*billet caustique
Armand-Rodolphe Djaleu
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