BOKO-HARAM: le purs dénonce tout acte de déstabilisation du Cameroun

Publié le par Armand-Rodolphe Djaleu

BOKO-HARAM: le purs dénonce tout acte de déstabilisation du Cameroun

             MESSAGE DU PURS SUR LE PROBLÈME BOKO-HARAM

La sécurité est un droit pour chaque citoyen. Chaque camerounais indépendamment de sa couche sociale, a besoin de dormir en sachant que l’Etat veille. Quel est le prix pour notre liberté ? Quel est celui de notre sécurité ? Devons-nous seulement nous poser ces questions tant il est vrai que ces éléments n’ont aucun prix. Autrement dit, nous en sommes garant à tous les prix. Notre responsabilité en tant qu’Etat c’est de garantir notre sécurité à tous. 


Depuis plusieurs mois maintenant, l’actualité est dominée par une menace terroriste. On parle beaucoup plus d'enlèvement des expatriés, meurtre de plusieurs commerçants en public dans les marchés, rapts d’enfants contre demande de rançons, enlèvement de la famille moulin Fournier, du prêtre Georges Vandenbusch et des religieux canadien et Italiens, ajouté à cela l’enlèvement de 10 ressortissants chinois. Bref la litanie est longue. Cette atmosphère crée au sein de la population Camerounaise spécialement celle du grand nord une situation de terreur, de peur, de doute et d’incertitude pour le lendemain. La cause est connue. Elle se nomme: “Boko-Haram”. Ce mot est en effet le nouveau traumatisme du Peuple camerounais. 


Pour tirer la sonnette d’alarme au fin de mettre en éveil les populations du Cameroun sur la menace qui rode, le Peuple Uni pour la Rénovation Sociale (PURS) délivre ce message à l'endroit du peuple camerounais. Nous condamnons avec la dernière énergie ces actes ignobles menés par la secte « islamiste ». En effet, cette secte sévissait exclusivement sur le territoire de la république fédérale du Nigéria depuis 2002, année de sa création. Depuis 2009, elle s’est radicalisée au point de mettre en péril l’équilibre sous régional à travers ses actes transfrontaliers de terrorisme et de d’enlèvement. Nous saluons en passant les concertations de Paris qui auront réussi à mettre ou à amplifier la coordination des Etats face à cette situation. Même comme l’idéal aurait voulu que ce soit à l’initiative de l’un des chefs d’Etat concerné, et donc aurait naturellement eu lieu en terres africaines. 
À l’issu du sommet, de nombreuses résolutions ont été prises. Reste maintenant que les différents Chefs d’État concernés, se mettent à l’œuvre. Avec la récente visite du Président Tchadien au Cameroun on est tenté de croire que les choses se précisent véritablement. 

Cela étant, il est hors de question d’assister de manière passive à cette actualité. Ce message est pour la prise de conscience de la jeunesse camerounaise aux enjeux de cette crise qui se peaufine. Les conséquences seraient désastreuses.
Nous devons nous mobiliser, population du Cameroun, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes afin de barrer la voie à toutes les formes d’extrémisme, qu’il soit de nature terroriste ou de quelque forme que ce soit. Ne nous y trompons pas ce combat n’est pas seulement une guerre contre le terrorisme perpétré par la secte islamique Boko-haram, nous devons également y voir l’obligation de nous mettre ensemble pour repousser l’ennemi de la nation, car il s’agit de notre souveraineté et de nos libertés. 

L’histoire de notre pays s’est faite avec les jeunes. Cette mobilisation appelle à la citoyenneté et au sens du devoir qui passe par la dénonciation de tout acte suspect susceptible d’entraver la paix. De ce fait, il ne serait pas exclu de voir la jeunesse se lever comme un seul homme et se battre pour notre stabilité. 

Sans distinction de religion, sans distinction de tribu ou d’ethnie, repoussons les limites de nos clivages et mettons nous ensemble pour combattre l’ennemi commun. 
Il est de la responsabilité des pouvoirs publics de diligenter les manœuvres et de définir les angles de sécurisation de nos frontières. Nous encourageons ceux là pour les efforts déjà consenti, tout en précisant l’énergie supplémentaire à apporter afin de garantir une intervention efficace tout le long de nos frontières.

Ceci est un appel à la conscience collective autour des concepts inaliénables pour un Etat : L’intégrité, la souveraineté, la stabilité font parti de ces intérêts communs et partagés qui constituent notre nation. Nous devons les défendre jusqu’au sacrifice suprême. Nous avons le devoir de responsabilité qui recommande que nous soyons vigilants et unis autour des principes communs et partagés. Vive le Cameroun.


Pour le Peuple Uni pour la Rénovation sociale,
Serge Espoir Matomba
Premier Secrétaire du PURS

Publié dans Le Camer today

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article